Le FN vient
de se choisir une rose bleue comme emblème : le socialisme de ce parti ne se
cache même plus !
Le Front
National, un rassemblement de gens en
colère, aigris, révoltés… à tort ou à raison, peu importe. Le profil parfait
pour organiser des manifestations et fomenter des révolutions, mais
certainement pas pour réfléchir à des solutions intelligentes, dont les
résultats attendus ont quelque chance de voir le jour.
Le Front
National, a beaucoup évolué depuis que la fille a succédé au père. Au point que
le Front National est toujours un parti d’extrême mais plus de droite. Au vu de son programme qui repose
sur
· un État fort : la primauté des Français, la
restauration de la force de l’État, la défense de la nation, etc.
On
notera :
la priorité d’accès aux marchés publics
locaux et nationaux aux PME/PMI françaises.
Transfert
progressif à l’État des compétences relatives aux transports régionaux et à
l’action économique. Non
content que les transports soient gérés par l’État, le FN souhaite une plus
grande centralisation, laquelle se décline de bien d’autres manières dans la
suite du programme. Façon de voir typiquement socialiste… Pour faire bonne
mesure on reléve :
-
Arrêt de la transposition des directives de libéralisation des services
publics marchands, contrôle
intégral de la fixation des tarifs appliqués aux ménages et aux entreprises
dans les secteurs stratégiques, séparation par la loi des banques de
dépôt et des banques d’affaires,
nationalisation, même partielle et temporaire, des banques de dépôts en
difficulté, action au niveau international pour une interdiction des produits
dérivés spéculatifs et une taxe mondiale sur les transactions financières.
-
Pour les
« Services publics », on nous rassure évidemment sur la pérennité de
ceux-ci : interruption des processus de libéralisation liés aux
procédures européennes, sanctuarisation des participations publiques
dans les entreprises françaises, surveillance du marché, remunicipalisation
de l’eau…
Ce n’est
plus un petit ruisseau, c’est le fleuve de socialisme, en tant qu’idéologie qui
veut régir la société sous
une multitude d’aspects, et tout particulièrement l’économie.
*Le FN et
« l’avenir de la nation »
Le festival
de socialisme continue : encadrement des pratiques agricoles et
industrielles, politique énergétique écologique, etc. Là encore, du
socialisme à tous les étages, à peine modéré par quelques mesures typiques de
la droite.
On voit
qu’une part importante de propositions du FN est lourdement teintée de
socialisme, on peut donc raisonnablement penser que le qualificatif
d’extrême-droite n’est guère applicable.
*Du
nationalisme, du socialisme, du conservatisme au menu du FN
Suite à une
analyse un peu plus poussée, on s’aperçoit que les propositions du FN tournent
autour de trois axes :
1.
Son cheval
de bataille historique : le nationalisme. Sur ce point, guère de changement,
le FN est un parti sans conteste nationaliste et patriote.
2.
Les mesures
économiques : une majeure partie d’entre elles sont d’inspiration socialiste.
3.
Les mesures
sociétales : la plupart sont clairement de droite classique.
Pas
clairement une politique extrême mais une recette savamment dosée pour capter un
électorat aussi large que possible. Et ça marche ! Combien
d’anciens communistes au FN ? Désormais le premier parti ouvrier est le Front National qui semble
n’être plus qu’un parti parmi tant d’autres.
*Du
national-socialisme bon teint
Et
finalement, ce parti si souvent accusé d’être nazi, offre maintenant un
programme national-socialiste.
Le résultat,
aujourd’hui en France, il n’y a plus que le choix entre socialisme rouge,
socialisme vert, socialisme rose, socialisme bleu clair, et socialisme bleu…
Marine. »
Le
libéralisme est inaudible, la droite a perdu ses repères, et l’extrême droite
est à gauche. Que les Français s’y perdent et cessent de voter, il n’y faut
guère chercher plus loin…
« Socialisme
rouge, socialisme vert, socialisme rose, socialisme bleu clair, et socialisme
bleu… Marine. » : vous avez le choix sauf que la droite a perdu ses
repères, que l’extrême droite est à gauche. Donc les Français s’y perdent et alors
pourquoi voter ? F.N. s’entend,
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